Une dynamique démographique structurante : selon les projections de l’Insee, si la population totale en France doit demeurer relativement stable à l’horizon 2050 (avec une hausse inférieure à 3%), sa structure générationnelle connaîtra en revanche une mutation profonde : En 2050, les 65 ans et + représenteront 27 % de la population, contre 21 % aujourd’hui. Quant aux plus de 80 ans, ils passeront de 6 % à plus de 11 % de la population totale.
En partant des niveaux actuels de consommation médicale par tranche d’âge (les dépenses de santé d’une personne âgée de 80 ans sont en moyenne 7,3 fois plus importantes que celles d’un enfant de moins de 10 ans), une récente étude commanditée par Clariane auprès du cabinet Asterès tente d’évaluer l’effet de cette transformation de la structure de la population sur les dépenses en matière de santé.
Il en ressort que, à coûts de production et à pratiques de soins inchangés, cette transformation se traduirait par : une hausse de 16 Mds € des dépenses de santé d’ici 2030 (+4,8 % par rapport à 2023) ; +32 Mds € en 2040 (+10 %) ; +41 Mds € en 2050 (+13 %).
En tenant compte de la légère croissance démographique attendue, ces augmentations seraient encore plus importantes, atteignant +18 Mds € en 2030 (+ 5,5 %), 38 Mds € en 2040 (+ 12 %), et 46 Mds € en 2050 (+ 14 %). Certains postes seront plus exposés que d’autres : trois postes de dépenses apparaissent particulièrement sensibles à l’évolution de la structure par âge : Dépenses hospitalières : +6 % en 2030, +13 % en 2040, +16 % en 2050 ; Audioprothèses : +12 % en 2030, +25 % en 2040, +32 % en 2050 ; Transport de patients : +7 % en 2030, +14 % en 2040, +17 % en 2050.
Dans un pays où les dépenses de santé représentent déjà 12,1 % du PIB (donnée 2023 OCDE) - un niveau qui place la France au deuxième rang européen -, ces projections apportent un nouvel éclairage sur les effets du vieillissement de la population et la nécessité de les anticiper.
Retrouvez sur le site clariane.com l'étude complète sur l’impact du vieillissement sur les dépenses de santé.
En partant des niveaux actuels de consommation médicale par tranche d’âge (les dépenses de santé d’une personne âgée de 80 ans sont en moyenne 7,3 fois plus importantes que celles d’un enfant de moins de 10 ans), une récente étude commanditée par Clariane auprès du cabinet Asterès tente d’évaluer l’effet de cette transformation de la structure de la population sur les dépenses en matière de santé.
Il en ressort que, à coûts de production et à pratiques de soins inchangés, cette transformation se traduirait par : une hausse de 16 Mds € des dépenses de santé d’ici 2030 (+4,8 % par rapport à 2023) ; +32 Mds € en 2040 (+10 %) ; +41 Mds € en 2050 (+13 %).
En tenant compte de la légère croissance démographique attendue, ces augmentations seraient encore plus importantes, atteignant +18 Mds € en 2030 (+ 5,5 %), 38 Mds € en 2040 (+ 12 %), et 46 Mds € en 2050 (+ 14 %). Certains postes seront plus exposés que d’autres : trois postes de dépenses apparaissent particulièrement sensibles à l’évolution de la structure par âge : Dépenses hospitalières : +6 % en 2030, +13 % en 2040, +16 % en 2050 ; Audioprothèses : +12 % en 2030, +25 % en 2040, +32 % en 2050 ; Transport de patients : +7 % en 2030, +14 % en 2040, +17 % en 2050.
Dans un pays où les dépenses de santé représentent déjà 12,1 % du PIB (donnée 2023 OCDE) - un niveau qui place la France au deuxième rang européen -, ces projections apportent un nouvel éclairage sur les effets du vieillissement de la population et la nécessité de les anticiper.
Retrouvez sur le site clariane.com l'étude complète sur l’impact du vieillissement sur les dépenses de santé.