L’AD-PA a fait de la lutte contre l'âgisme l'une de ses priorités et a participé activement à ces travaux par le biais de son vice-président, Pascal Champvert ; l'association est très satisfaite de ces deux documents et rappelle notamment que l'âgisme est une discrimination d'autant plus prégnante dans la société française qu'elle n'est pas repérée comme d’autres discriminations telles que le racisme, le sexisme ou l'antisémitisme.
L’AD-PA soutient les propositions du Haut Conseil pour mieux mesurer l'âgisme, transformer les représentations et les discours, renforcer la participation citoyenne des aînés et adapter les politiques publiques à une société de la longévité. Insister sur la nécessité d'un vocabulaire respectueux et jamais dévalorisant est aussi un axe fondamental.
Certes, l'AD-PA aurait souhaité une opposition plus résolue à toutes les limites d'âge et elle n'est pas opposée à l'utilisation du terme de « vieux » qui est une façon de contester l'âgisme sociétal. Si ces positions n'ont pas été exactement reprises par le Haut Conseil, l’AD-PA tient à souligner le travail important réalisé par le Président Jean-Philippe Vinquant et le Secrétaire général Marco Geraci pour aboutir à un document consensuel et en ce sens le soutiendra largement.