
Les mascottes de cette campagne nationale sont des créations originales, réalisées exclusivement pour l’usage de PRIMO. Toute reproduction, utilisation ou modification est strictement interdite sans autorisation écrite préalable. (Création Mathilde Savey 2025)
Cette campagne associe les missions PRIMO et MATIS. Pourriez-vous nous en dire davantage ?
Dr Charlotte Moreau : Faisant partie du Réseau de prévention des infections et de l’antibiorésistance (RéPIA) et portées par Santé publique France, les missions nationales PRIMO et MATIS jouent un rôle complémentaire : PRIMO est en charge des actions de prévention de l’antibiorésistance et des infections associées aux soins dans les établissements médico-sociaux et les soins de ville, tandis que MATIS apporte un appui transversal à l’ensemble des dispositifs de prévention. Ensemble, elles ont réuni un groupe de travail d’une quinzaine de professionnels issus des Centres de prévention des infections associées aux soins (CPias), des équipes mobiles d’hygiène (EMH), d’EHPAD et d’établissements du secteur du handicap, avec pour objectif de promouvoir la friction hydro-alcoolique (FHA) comme geste essentiel d’hygiène des mains en établissement médico-social.
Dans quel contexte s’inscrivent ces travaux ?
Chaque année, PRIMO conduit une surveillance nationale de la consommation de solution hydro-alcoolique (SHA) dans les EHPAD et établissements du secteur handicap accompagnés par les EMH. La quantité annuelle de SHA commandée, exprimée en litres, constitue en effet un proxy-indicateur pertinent de la mise en œuvre effective de l’hygiène des mains. La campagne 2024 de surveillance a permis d’estimer qu’en 2023, en moyenne, 1,59 friction hydro-alcoolique par jour et par résident était réalisée en EHPAD, contre 1,42 dans le secteur handicap. Ces chiffres confirment une tendance déjà observée : la FHA, qui avait fortement progressé pendant la crise sanitaire, revient aujourd’hui à des niveaux antérieurs au Covid-19 et reste inférieure aux objectifs nationaux. Cette campagne, organisée du 10 octobre au 7 novembre, vise donc à relancer une dynamique collective.
En quoi consiste-t-elle, plus concrètement ?
Nous proposons un programme de formation et d’animation sur quatre semaines, en combinant des outils existants du RéPIA et des supports spécialement créés pour l’occasion, que nous avons voulus ludiques et rapides à mettre en œuvre. Un support pédagogique détaillé accompagne le dispositif : il guide pas à pas les établissements dans l’utilisation des outils, précise les objectifs de chaque activité, le matériel nécessaire et les modalités de mise en place. Les établissements qui le souhaitent peuvent aller plus loin avec d’autres ressources, dont la liste exhaustive est disponible sur le site de la campagne. L’objectif est d’accompagner la montée en compétences des équipes locales de manière progressive, grâce à un dispositif clé en main. Les établissements qui s’inscriront à notre newsletter et qui renseigneront tous les champs du formulaire, recevront en outre une attestation de participation qui pourra servir de document utile pour l’évaluation HAS.
Quels sont vos relais sur le terrain ?
C’est une campagne que les établissements peuvent mener en toute autonomie, mais ils peuvent aussi se faire accompagner par les équipes mobiles d’hygiène. Certaines EMH, comme celles du CPias des Pays de la Loire, ont d’ailleurs déjà prévu des animations dans une dizaine d’établissements. L’ambition de ces actions est de sensibiliser le plus grand nombre, au-delà des seules équipes soignantes : les résidents, les visiteurs, les bénévoles et l’ensemble des professionnels intervenant dans les établissements, afin que chacun devienne acteur de la prévention et de la promotion de l’hygiène des mains.
Avez-vous des objectifs chiffrés quant au taux de participation souhaité pour cette campagne ?
Pas exactement. L’impact sera évalué ultérieurement, via la surveillance de la consommation de SHA lors des campagnes de surveillance 2025 et 2026. Nous réfléchissons aussi à l’impact possible sur le taux d’infections, et proposerons certainement un questionnaire post-campagne pour mesurer le rôle des EMH dans l’accompagnement des établissements pour la mise en œuvre de cette campagne. À savoir : bien que la campagne soit prévue sur une période déterminée, elle peut être déployée à tout moment, et la page dédiée à l’événement, avec le programme et les supports associés, restera accessible.
Le mot de la fin ?
Les établissements souhaitant prolonger la dynamique peuvent utiliser l’audit Pulpe’ Friction développé par MATIS, ou participer aux webinaires du RéPIA sur la prévention des infections. La prochaine campagne nationale PRIMO de surveillance de la consommation de SHA dans le secteur médico-social s’effectuera du 1er mars 2026 jusqu’au 30 mai, et le rapport détaillé de la surveillance 2025 sera disponible début 2026. Car, au-delà de cette campagne de promotion de la FHA, il s’agit de créer et maintenir une culture partagée de prévention, pour la sécurité et le bien-être de tous dans les établissements.
> Contact : charlotte.moreau@chu-lyon.fr
Dr Charlotte Moreau : Faisant partie du Réseau de prévention des infections et de l’antibiorésistance (RéPIA) et portées par Santé publique France, les missions nationales PRIMO et MATIS jouent un rôle complémentaire : PRIMO est en charge des actions de prévention de l’antibiorésistance et des infections associées aux soins dans les établissements médico-sociaux et les soins de ville, tandis que MATIS apporte un appui transversal à l’ensemble des dispositifs de prévention. Ensemble, elles ont réuni un groupe de travail d’une quinzaine de professionnels issus des Centres de prévention des infections associées aux soins (CPias), des équipes mobiles d’hygiène (EMH), d’EHPAD et d’établissements du secteur du handicap, avec pour objectif de promouvoir la friction hydro-alcoolique (FHA) comme geste essentiel d’hygiène des mains en établissement médico-social.
Dans quel contexte s’inscrivent ces travaux ?
Chaque année, PRIMO conduit une surveillance nationale de la consommation de solution hydro-alcoolique (SHA) dans les EHPAD et établissements du secteur handicap accompagnés par les EMH. La quantité annuelle de SHA commandée, exprimée en litres, constitue en effet un proxy-indicateur pertinent de la mise en œuvre effective de l’hygiène des mains. La campagne 2024 de surveillance a permis d’estimer qu’en 2023, en moyenne, 1,59 friction hydro-alcoolique par jour et par résident était réalisée en EHPAD, contre 1,42 dans le secteur handicap. Ces chiffres confirment une tendance déjà observée : la FHA, qui avait fortement progressé pendant la crise sanitaire, revient aujourd’hui à des niveaux antérieurs au Covid-19 et reste inférieure aux objectifs nationaux. Cette campagne, organisée du 10 octobre au 7 novembre, vise donc à relancer une dynamique collective.
En quoi consiste-t-elle, plus concrètement ?
Nous proposons un programme de formation et d’animation sur quatre semaines, en combinant des outils existants du RéPIA et des supports spécialement créés pour l’occasion, que nous avons voulus ludiques et rapides à mettre en œuvre. Un support pédagogique détaillé accompagne le dispositif : il guide pas à pas les établissements dans l’utilisation des outils, précise les objectifs de chaque activité, le matériel nécessaire et les modalités de mise en place. Les établissements qui le souhaitent peuvent aller plus loin avec d’autres ressources, dont la liste exhaustive est disponible sur le site de la campagne. L’objectif est d’accompagner la montée en compétences des équipes locales de manière progressive, grâce à un dispositif clé en main. Les établissements qui s’inscriront à notre newsletter et qui renseigneront tous les champs du formulaire, recevront en outre une attestation de participation qui pourra servir de document utile pour l’évaluation HAS.
Quels sont vos relais sur le terrain ?
C’est une campagne que les établissements peuvent mener en toute autonomie, mais ils peuvent aussi se faire accompagner par les équipes mobiles d’hygiène. Certaines EMH, comme celles du CPias des Pays de la Loire, ont d’ailleurs déjà prévu des animations dans une dizaine d’établissements. L’ambition de ces actions est de sensibiliser le plus grand nombre, au-delà des seules équipes soignantes : les résidents, les visiteurs, les bénévoles et l’ensemble des professionnels intervenant dans les établissements, afin que chacun devienne acteur de la prévention et de la promotion de l’hygiène des mains.
Avez-vous des objectifs chiffrés quant au taux de participation souhaité pour cette campagne ?
Pas exactement. L’impact sera évalué ultérieurement, via la surveillance de la consommation de SHA lors des campagnes de surveillance 2025 et 2026. Nous réfléchissons aussi à l’impact possible sur le taux d’infections, et proposerons certainement un questionnaire post-campagne pour mesurer le rôle des EMH dans l’accompagnement des établissements pour la mise en œuvre de cette campagne. À savoir : bien que la campagne soit prévue sur une période déterminée, elle peut être déployée à tout moment, et la page dédiée à l’événement, avec le programme et les supports associés, restera accessible.
Le mot de la fin ?
Les établissements souhaitant prolonger la dynamique peuvent utiliser l’audit Pulpe’ Friction développé par MATIS, ou participer aux webinaires du RéPIA sur la prévention des infections. La prochaine campagne nationale PRIMO de surveillance de la consommation de SHA dans le secteur médico-social s’effectuera du 1er mars 2026 jusqu’au 30 mai, et le rapport détaillé de la surveillance 2025 sera disponible début 2026. Car, au-delà de cette campagne de promotion de la FHA, il s’agit de créer et maintenir une culture partagée de prévention, pour la sécurité et le bien-être de tous dans les établissements.
> Contact : charlotte.moreau@chu-lyon.fr