Comment vous est venue l’idée d’organiser des séjours dans des lieux non adaptés ?
Christelle Derrier : Au cours de différents ateliers d’animation, nous nous sommes aperçus que certains résidents n’avaient jamais pris de vacances. Certains n’avaient même jamais vu le lac d’Annecy, pourtant situé à une cinquantaine de kilomètres ! Puisque la vie ne s’arrête pas avec l’entrée en collectivité, nous avons donc souhaité y remédier. Pour le premier séjour, en janvier 2017, notre choix s’est porté sur une station de ski, car beaucoup voulaient « revoir la neige ». Mais nous voulions faire de ce séjour, de véritables vacances « entre amis ». Nous avons alors opté pour un chalet « lambda », et y avons emmené quatre résidents physiquement capables de gravir les 14 marches du logement. Ce séjour, qui a duré deux jours et une nuit, a également associé quatre accompagnateurs, pour une assistance à la vie quotidienne, mais aussi pour participer aux activités choisies par les résidents.
Quels ont été les retours des premiers participants ?
L’événement était une vraie réussite ! Depuis l’EHPAD organise, chaque année, deux séjours de ce type, l’un en l’hiver et en station de ski, l’autre en l’été dans un bungalow au bord du lac d’Annecy. À chaque fois, nous faisons en sorte qu’il y ait un accompagnateur par résident, afin que tous puissent profiter d’une ambiance détendue. Et les effets sont bénéfiques : certains résidents retrouvent des gestes de la vie quotidienne, couper du pain, servir l’apéritif… Tous s’ouvrent au groupe, il y a un réel sentiment d’appartenance, avec des souvenirs partagés… et des épisodes mémorables ! Par exemple, nous avions un jour prévu un repas dans un restaurant d'altitude, mais il neigeait énormément. Après discussion, nous avons décidé d'y aller quand même. Malgré les inquiétudes, nous avons « bravé la tempête », et les résidents riaient beaucoup, ils s’en souviennent encore.
Comment faites-vous pour les résidents physiquement incapables de participer aux séjours ?
Nous essayons de les impliquer autant que possible dans le projet. Par exemple, ils reçoivent quotidiennement des photos, que les soignantes de l’EHPAD impriment et utilisent comme support d’animation. Ensemble, ils les disposent sur un mur dédié, rédigent des commentaires pour que les familles puissent suivre les vacances en quasi temps réel... Cela dit, avec seulement 24 résidents, notre établissement est une structure familiale. Nous avons à cœur que tous puissent sortir, même les plus fragiles, ne serait-ce que pour profiter d’un pique-nique au parc.
> Article publié dans l'édition de janvier d'Ehpadia à lire ici.
Christelle Derrier : Au cours de différents ateliers d’animation, nous nous sommes aperçus que certains résidents n’avaient jamais pris de vacances. Certains n’avaient même jamais vu le lac d’Annecy, pourtant situé à une cinquantaine de kilomètres ! Puisque la vie ne s’arrête pas avec l’entrée en collectivité, nous avons donc souhaité y remédier. Pour le premier séjour, en janvier 2017, notre choix s’est porté sur une station de ski, car beaucoup voulaient « revoir la neige ». Mais nous voulions faire de ce séjour, de véritables vacances « entre amis ». Nous avons alors opté pour un chalet « lambda », et y avons emmené quatre résidents physiquement capables de gravir les 14 marches du logement. Ce séjour, qui a duré deux jours et une nuit, a également associé quatre accompagnateurs, pour une assistance à la vie quotidienne, mais aussi pour participer aux activités choisies par les résidents.
Quels ont été les retours des premiers participants ?
L’événement était une vraie réussite ! Depuis l’EHPAD organise, chaque année, deux séjours de ce type, l’un en l’hiver et en station de ski, l’autre en l’été dans un bungalow au bord du lac d’Annecy. À chaque fois, nous faisons en sorte qu’il y ait un accompagnateur par résident, afin que tous puissent profiter d’une ambiance détendue. Et les effets sont bénéfiques : certains résidents retrouvent des gestes de la vie quotidienne, couper du pain, servir l’apéritif… Tous s’ouvrent au groupe, il y a un réel sentiment d’appartenance, avec des souvenirs partagés… et des épisodes mémorables ! Par exemple, nous avions un jour prévu un repas dans un restaurant d'altitude, mais il neigeait énormément. Après discussion, nous avons décidé d'y aller quand même. Malgré les inquiétudes, nous avons « bravé la tempête », et les résidents riaient beaucoup, ils s’en souviennent encore.
Comment faites-vous pour les résidents physiquement incapables de participer aux séjours ?
Nous essayons de les impliquer autant que possible dans le projet. Par exemple, ils reçoivent quotidiennement des photos, que les soignantes de l’EHPAD impriment et utilisent comme support d’animation. Ensemble, ils les disposent sur un mur dédié, rédigent des commentaires pour que les familles puissent suivre les vacances en quasi temps réel... Cela dit, avec seulement 24 résidents, notre établissement est une structure familiale. Nous avons à cœur que tous puissent sortir, même les plus fragiles, ne serait-ce que pour profiter d’un pique-nique au parc.
> Article publié dans l'édition de janvier d'Ehpadia à lire ici.
Les médailles d’argent et de bronze
Pour sa médaille d’argent, le trophée Mission 1 Possible a primé la Maison de famille de Montpellier pour « Un rêve à la hauteur », une initiative ayant permis à trois résidents de survoler le Pic Saint Loup en planeur. La médaille de bronze a pour sa part été attribuée à la Résidence Bellevue de Saint-Gobain (Aisne) pour « Le Paris-Chauny », un projet grâce auquel les résidents ont eu un accès privilégié à la course cycliste du Paris-Chauny (épreuve classée UCI Europe tour).
Pour sa médaille d’argent, le trophée Mission 1 Possible a primé la Maison de famille de Montpellier pour « Un rêve à la hauteur », une initiative ayant permis à trois résidents de survoler le Pic Saint Loup en planeur. La médaille de bronze a pour sa part été attribuée à la Résidence Bellevue de Saint-Gobain (Aisne) pour « Le Paris-Chauny », un projet grâce auquel les résidents ont eu un accès privilégié à la course cycliste du Paris-Chauny (épreuve classée UCI Europe tour).
L’ALEFPA et ÉNÉAL signent une convention de partenariat