La Cour émet plusieurs constats :
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- Si l’analyse de la gouvernance et de la gestion de la CNSA met en évidence ses spécificités et les évolutions positives depuis la création de la branche autonomie, elle souligne les marges de progrès à réaliser pour renforcer la gestion de la branche et affirmer pleinement son rôle de caisse nationale, dans le cadre de la prochaine convention d’objectifs et de gestion avec l’État.
- La situation financière de la CNSA montre un décalage entre la croissance de ses dépenses et celle de ses recettes, avec un déficit structurel prévu pour 2026. De nombreux dispositifs financés sont peu évalués et insuffisamment contrôlés, nécessitant rationalisation, renforcement des contrôles, évaluation
de l’efficience et lutte accrue contre la fraude. - La commande publique de la CNSA manque de pilotage stratégique et de vision consolidée, en raison de responsabilités fragmentées et d’outils insuffisants. La nouvelle stratégie achat lancée en 2025, centrée sur le déploiement d’un nouvel outil financier et comptable en 2026, montre une prise de conscience de ces limites, même sans renforcement immédiat des effectifs.
- Les systèmes d’information de la CNSA reposent sur une équipe interne réduite, qui est amenée à recourir à une très forte externalisation, facteur de risque. Le renforcement du pilotage, de la documentation, et singulièrement de la sécurité des systèmes d’information, doit constituer une priorité pour la CNSA et ses tutelles.
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