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L’AD-PA et la CNSA demandent un versement de la prime aux personnels des services d’aide à domicile


Publié le Lundi 11 Mai 2020 à 11:13

Suite à l’annonce d’une prime pour l’ensemble des professionnels exerçants en établissements pour personnes âgées, l’AD-PA (Association des Directeurs au service des Personnes Agées) et la cellule d’urgence de la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie) ont publiés chacune un communiqué. Elles y demandent une « juste attribution » et regrettent l’absence du secteur du domicile dans cette mesure.


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Les annonces du gouvernement du 7 mai dernier, ont indiqué les principales mesures liées au déconfinement. Parmi celles-ci, les modalités d’attributions de la prime dédiées aux personnels des Ehpad et des établissements médico-sociaux financés par l’assurance maladie. « Les salariés travaillant dans l’ensemble des autres structures et les personnels accompagnant les personnes âgées ou en situation de handicap à domicile, doivent attendre des arbitrages ultérieurs », regrette la cellule d’urgence de la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) dans un communiqué du 8 mai. Cette absence dans la mesure a aussi été mise en avant par l’AD-PA (Association des directeurs au service des Personnes Âgées) qui, dans un communiqué du 7 mai, dit être « dans l’attente d’annonces équivalentes pour l’ensemble des professionnels exerçant au sein des services à domicile, car il en va de l’équité de traitement et de la juste reconnaissance du travail réalisé durant cette période ».
 

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« Inéquitable et problématique »

Cet oubli des personnels des services d’aide à domicile (SAAD) et des établissements ne relevant pas de l’assurance maladie, amène même la CNSA à qualifier la prime « d’inéquitable et de problématique », « car elle crée de fait une distorsion de reconnaissance et de traitement entre des salariés qui s’engagent, chaque jour depuis le début de la pandémie ». Pour la caisse nationale de solidarité, « elle révèle des mécanismes d’arbitrage fondés sur des cloisonnements et des rapports de force dont les personnels ne doivent en aucune façon subir les conséquences » et « elle montre la persistance de représentations datées de la protection sociale, elle sous-entend une hiérarchisation de l’importance des contributions que la réalité de la crise a profondément démentie. » 
Afin de remédier au problème, les deux organismes demandent donc un arbitrage rapide. « L’attribution sans délai dans des conditions de justice et d’équité de cette prime fortement symbolique doit être un gage pour l’avenir des politiques de l’autonomie », résume la CNSA. 
 



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