Il y a encore quelques mois, les trois blanchisseuses de l’EHPAD Valérie devaient se contenter de deux petites pièces impossibles à mettre aux normes – la plus grande faisant 20m2 –, pour traiter le linge des 85 résidents qu’accueille l’établissement. Le tout étant équipé de matériels datant de la création de la résidence, en 1999.
Mais depuis septembre dernier, les choses ont bien changé. « C’est le jour et la nuit. Maintenant, on a vraiment des conditions de travail adaptées », résume Magali Massy, l’une des lingères. Car grâce au projet de modernisation initié en 2019 pour un budget total avoisinant les 600 000 € – dont 200 000 € subventionnés par le Conseil départemental –, la blanchisserie des lieux s’étend désormais sur un plateau de 240 m2 et dispose d’équipements permettant à la fois une meilleure ergonomie de travail et la mise en œuvre de la démarche RABC.
Mais depuis septembre dernier, les choses ont bien changé. « C’est le jour et la nuit. Maintenant, on a vraiment des conditions de travail adaptées », résume Magali Massy, l’une des lingères. Car grâce au projet de modernisation initié en 2019 pour un budget total avoisinant les 600 000 € – dont 200 000 € subventionnés par le Conseil départemental –, la blanchisserie des lieux s’étend désormais sur un plateau de 240 m2 et dispose d’équipements permettant à la fois une meilleure ergonomie de travail et la mise en œuvre de la démarche RABC.
240m2, 4 machines et méthode RABC
« Nous avions un local de plus de 200 m2, un vide-sanitaire qui ne servait à rien. On en a profité », explique ainsi Nadia Riane, la directrice intérimaire, arrivée en poste il y a 6 mois. De quoi installer deux sèche-linge, deux centrales vapeur, et quatre machines à double entrée – deux de 18 kg, une de 24 kg et une petite de 10 kg – flambant neuves, et ainsi sauter le pas de la marche en avant, avec l’espoir à terme, d’obtenir la certification RABC.
« L’objectif premier de ce projet était réellement de mettre nos équipements aux normes, mais également d’améliorer les conditions de travail de nos salariées », poursuit Nadia Riane. Ainsi, qu’il s’agisse des chariots à fonds mobiles ou des tables de tri, tous les outils de travail choisis pour équiper la nouvelle blanchisserie ont fait l’objet d’une recherche d’ergonomie accrue.
« L’objectif premier de ce projet était réellement de mettre nos équipements aux normes, mais également d’améliorer les conditions de travail de nos salariées », poursuit Nadia Riane. Ainsi, qu’il s’agisse des chariots à fonds mobiles ou des tables de tri, tous les outils de travail choisis pour équiper la nouvelle blanchisserie ont fait l’objet d’une recherche d’ergonomie accrue.
Confort de travail amélioré
« On ne se marche plus dessus, tous les équipements s’adaptent à notre taille et notre morphologie, et avec les nouveaux chariots, nous n’avons plus besoin de porter », témoigne la blanchisseuse, évoquant également le gain de temps permis par l’adoption de nouvelles pratiques, « notamment pour le tri du linge ».
Les effets de cette modernisation se font d’ailleurs ressentir jusque dans les retours des familles et les réunions du Conseil de la Vie Sociale (CVS). « Il y a une différence de prestation, non pas en termes de qualité, mais de quantité de linge traité. Le linge revient plus vite. Du coup, nous avons moins de plaintes des familles », développe la directrice par intérim.
Malgré la nouveauté, la prise en mains des équipements et l’adoption des méthodes de travail se sont également faites très facilement, après seulement 2 demi-journées de formation aux machines et une autre dédiée à la méthode RABC. « Nous avons été opérationnelles tout de suite », conclut Magali Massy. Et désormais, ce sont près de 1,5 tonne de linge qui peuvent être traitées par semaine : « le linge de résidents et une partie des vêtements professionnels ». À terme, l’établissement pourrait même envisager de se charger du grand plat.
Les effets de cette modernisation se font d’ailleurs ressentir jusque dans les retours des familles et les réunions du Conseil de la Vie Sociale (CVS). « Il y a une différence de prestation, non pas en termes de qualité, mais de quantité de linge traité. Le linge revient plus vite. Du coup, nous avons moins de plaintes des familles », développe la directrice par intérim.
Malgré la nouveauté, la prise en mains des équipements et l’adoption des méthodes de travail se sont également faites très facilement, après seulement 2 demi-journées de formation aux machines et une autre dédiée à la méthode RABC. « Nous avons été opérationnelles tout de suite », conclut Magali Massy. Et désormais, ce sont près de 1,5 tonne de linge qui peuvent être traitées par semaine : « le linge de résidents et une partie des vêtements professionnels ». À terme, l’établissement pourrait même envisager de se charger du grand plat.
Le développement durable au cœur du projet d’établissement
Quid de la question environnementale ? « Si le souci de répondre à des enjeux environnementaux n’était pas le principal objectif de notre nouvelle blanchisserie, il était tout de même essentiel que celle-ci soit en adéquation avec notre projet d’établissement pour la période 2022-2027, qui comprend lui-même une partie développement durable », souligne Nadia Riane.
Un aspect qui se traduit dans la réalité par le recours à des équipements peu énergivores et potentiellement générateurs d’économies. La blanchisserie est ainsi entièrement équipée de LED, mais dispose également d'économiseurs d’eau et de systèmes connectés permettant d’envoyer la juste quantité de produits lessiviels en fonction du poids du linge présent dans la machine. « Nous avons remarqué que nous commandons désormais moins de produits lessiviels. Nous sommes passés d’une commande tous les mois à une tous les 2 mois ». Mais pour objectiver ces résultats, il faudra encore attendre l’étude d’impact économique prévue à 6 mois.
Article publié dans le numéro de janvier d'Ehpadia à consulter ici
Un aspect qui se traduit dans la réalité par le recours à des équipements peu énergivores et potentiellement générateurs d’économies. La blanchisserie est ainsi entièrement équipée de LED, mais dispose également d'économiseurs d’eau et de systèmes connectés permettant d’envoyer la juste quantité de produits lessiviels en fonction du poids du linge présent dans la machine. « Nous avons remarqué que nous commandons désormais moins de produits lessiviels. Nous sommes passés d’une commande tous les mois à une tous les 2 mois ». Mais pour objectiver ces résultats, il faudra encore attendre l’étude d’impact économique prévue à 6 mois.
Article publié dans le numéro de janvier d'Ehpadia à consulter ici
Le textile, source d’économies nouvelles pour la fonction linge