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Prix vidéo humour : Résidence La Maison Bleue


Publié le Jeudi 1 Avril 2021 à 09:46

En proposant une vidéo mettant en scène le coronavirus, la Résidence La Maison Bleue du groupe ORPEA – déjà lauréate du trophée intergénérationnel MDRS de l’an passé – a su, une nouvelle fois, se démarquer auprès du jury du concours. Chanson, scénario, costumes, Alexia Morabito, l’animatrice de la Maison Bleue, nous dévoile les dessous de ce projet s’appuyant sur les compétences des résidents.


©DR
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Alexia Morabito, animatrice de la Résidence La Maison Bleue. ©DR
Alexia Morabito, animatrice de la Résidence La Maison Bleue. ©DR
Comment l’idée de ce clip vidéo a-t-elle germé ?
Alexia Morabito
: L’an dernier, nous avons réalisé une première vidéo afin de présenter notre établissement au concours MDRS et les résidents se sont tellement pris au jeu, qu’ils souhaitaient renouveler l’expérience. Pour 2020, nous avions donc projeté de créer notre propre western, mais l’épidémie est venue tout chambouler. Dès la fin du mois de février les visites se sont arrêtées et les résidents ont dû être confinés en chambre. Quand la vie a pu reprendre son cours au sein de l’établissement, nous en avons donc profité pour lancer la réalisation de ce clip musical, bien plus facile et rapide à mettre en œuvre que le projet initial. Avant, malheureusement, un second confinement.

Le résultat est un pied de nez à l’actualité. Qui a décidé du thème et surtout de l’aborder sur le ton de l’humour ?
Chez nous, on aime beaucoup rire et tout est parti d’une rigolade avec les résidents : si on avait un virus et que l’on se vengeait. En l’aspergeant de gel hydro-alcoolique, en lui lançant des flèches de paracétamol… Grâce à cette vidéo, nous souhaitions également remercier toutes les personnes et institutions qui nous ont soutenu pendant le confinement. Enfin, pour les résidents, c’était un moyen de faire une surprise à leurs familles. Alors que la séparation physique était ce dont ils souffraient le plus, ils désiraient leur montrer que tout allait bien malgré tout.

Et du côté de la réalisation ?
Les résidents ont tout choisi. Les paroles de la chanson sont inspirées des poèmes écrits par l’une d’entre eux pendant la période de confinement. Nous avons décidé d’y ajouter un fond musical plus moderne, qui parlerait aux jeunes. J’ai fait des propositions, et là encore ce sont eux qui ont choisi. Le costume du virus a été imaginé et confectionné par des résidentes, avec les moyens du bord, et les séances d’essayage ont d’ailleurs donné lieu à de belles rigolades. La réalisation des panneaux a, quant à elle, fait l’objet d’un projet d’écriture. Chaque résident a des compétences dans des domaines bien particuliers et je m’appuie toujours dessus pour construire des projets qui leur correspondent vraiment. Ensuite, pour le tournage, tout s’est déroulé très vite, avec seulement deux ou trois prises par scène, car nous savions exactement ce que nous voulions.

Quels ont été les effets de ce projet sur les résidents, dans ce contexte si particulier ?
Cela leur a fait du bien de se retrouver, de revoir les copains et copines, et de pouvoir retrouver les lieux de convivialité au sein de l’établissement : salons, restaurant, terrasse. Avec le confinement, notre philosophie même, qui prône le rire, la vie, a été mise à mal. Même si nous avons essayé de maintenir les liens entre eux, via par exemple des appels téléphoniques de chambre à chambre, ce n’était pas la même chose. 
Avec la psychologue, nous avons fait attention à ce que tous ceux qui le souhaitaient apparaissent dans le clip et le résultat de la vidéo leur a vraiment plu. Pour conclure, je dirais que nous avons vécu et vivons encore une période très difficile, mais des liens d’amitié et de confiance extrêmement forts se sont tissés entre les résidents et le personnel.

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