Rencontre avec les lauréats des trophées MDRS 2020-2021

Les nouveaux trophées dessinés par la sculptrice Hannah Woodhouse devront attendre encore un peu avant de rejoindre les établissements vainqueurs du palmarès MDRS. La faute au Covid-19, qui aura empêché la tenue de leur désormais traditionnelle remise des prix. Pour autant, les responsables du site n’ont pas renoncé à révéler les résultats de leur investigations et du concours associé, car leur vocation affichée, « valoriser les établissements pour seniors et faire évoluer le regard du grand public sur ceux-ci », relève bien trop d’importance à leurs yeux pour être reportée.

En s’attardant sur le nombre de visites d’établissements neufs ou entièrement réhabilités effectuées par MDRS en 2020, force est de constater une tendance à la baisse. « Cette année peu d’établissements privés ont ouvert leurs portes. Il faut dire que moins d’agréments sont attribués, et les nouvelles structures sont majoritairement issues de rachats ou de fusions de lits », explique David Jacquet, fondateur de MDRS. « Les grands groupes ne cherchent plus à s’étendre sur le territoire français. Désormais, ils regardent plutôt à l’international », analyse-t-il également.
À l’inverse, le marché des résidences services s’envole, confirmant une dynamique lancée depuis quelques années déjà. « En huit ans, leur nombre a été multiplié par trois, passant de 300 à environ 800. Les ouvertures se font à tour de bras et tout ce qui est proposé est vraiment top. C’est là la véritable tendance du moment, et peut-être même du futur, les résidences services pouvant devenir l’antichambre des EHPAD ».

De son côté, le concours, un format initié il y a deux ans « pour montrer qu’il y a de la vie au sein des établissements et mettre en avant tout le travail effectué pour offrir un accompagnement de qualité aux résidents », poursuit sa maturation au gré des candidatures. Des candidatures qui, cette année, se sont révélées être fortement marquées – tant en nombre qu’en thème – par la gestion de la crise sanitaire. Mais sa principale évolution tient à l’élargissement du jury. « Nous avons notre objectivité et nous voulions que d’autres personnes, qui connaissent le secteur et qui ont peut-être un éclairage différent, donnent aussi leur avis », explique le fondateur de MDRS. Ehpadia en faisait partie ! Aux côtés de Capital et T-Orem Consulting. Un honneur et une belle opportunité de valoriser quelques-uns des cinquante projets sélectionnés par MDRS. Des vainqueurs à découvrir entre ces pages…