Un canapé moelleux, un lit douillet, un coin terrasse ombragé... À l’EHPAD Le Soultzerland, les soignants ont désormais leur cocon. Cet établissement de 62 places, rattaché à la Fondation Partage & Vie, a inauguré en avril dernier « La Maison des soignants», un nouvel espace entièrement dédié au bien-être de ses équipes, et né dans le cadre de l’appel à projets « Prenons soin de ceux qui soignent », lancé par la Fondation des Hôpitaux en 2022.
Trois espaces pour souf er et se retrouver
« L’ancienne salle de repos était trop exiguë et peu confortable », explique Josselin Laumont, directeur de l’établissement. L’ambition était claire : repenser entièrement cet espace pour le rendre plus accueillant, plus chaleureux, et pouvoir ainsi mieux répondre aux attentes des professionnels du soin. Les soignants, les équipes administratives, le Comité social et économique (CSE) et un cabinet d’architectes ont donc uni leurs forces pour transformer et agrandir l’existant grâce à une petite extension du bâtiment.
Trois zones distinctes sont ainsi créées, réparties sur deux niveaux : un espace repas de 43 m2 avec fauteuil de massage, babyfoot, coin multimédia et grande table conviviale; un espace repos de 19 m2 à l’étage, équipé de lits-cocons; et une terrasse de 23 m2 pour profiter des beaux jours. Le tout pour un peu plus de 230 000 euros, dont la moitié couverte par la Fondation des Hôpitaux. « Les soignants, souvent en poste pendant 10 heures, bénéficient d’une pause de deux heures au milieu de la journée. Beaucoup viennent ici se détendre, certains font même une sieste à l’étage. C’est un véritable sas de décompression, à l’écart des tensions du quotidien », note Josselin Laumont.
Trois zones distinctes sont ainsi créées, réparties sur deux niveaux : un espace repas de 43 m2 avec fauteuil de massage, babyfoot, coin multimédia et grande table conviviale; un espace repos de 19 m2 à l’étage, équipé de lits-cocons; et une terrasse de 23 m2 pour profiter des beaux jours. Le tout pour un peu plus de 230 000 euros, dont la moitié couverte par la Fondation des Hôpitaux. « Les soignants, souvent en poste pendant 10 heures, bénéficient d’une pause de deux heures au milieu de la journée. Beaucoup viennent ici se détendre, certains font même une sieste à l’étage. C’est un véritable sas de décompression, à l’écart des tensions du quotidien », note Josselin Laumont.
Prendre soin des équipes, bien plus qu’une salle de pause
Mais au-delà de l’aménagement physique, c’est une philosophie de travail qui s’incarne dans ce projet. Le lieu reste ouvert en continu, accessible à tout moment car, dans un quotidien parfois éprouvant, les équipes peuvent avoir besoin de pauses plus spontanées. « Il n’y a pas de surveillance, ce qui compte, c’est que le travail soit fait », poursuit le responsable qui en est persuadé : « Cette souplesse contribue à apaiser les tensions et améliore durablement la qualité de vie au travail ».
Depuis trois ans, l’établissement a d’ailleurs engagé une transformation plus large, réorganisant les plannings pour créer des temps de pause collectifs, supprimant le poste de gouvernante pour renforcer les équipes sur le terrain, et redéfinissant les fiches de poste. Les professionnels gagnent ainsi en autonomie, en cohésion et en confort de travail. « Une salle de pause ne suffit pas à recruter les soignants, mais elle peut donner envie de rester. Et surtout, elle véhicule un message essentiel : ici, on prend soin de ceux qui prennent soin des autres », conclut le directeur.
> Article paru dans Ehpadia #40, édition de juin 2025, à lire ici
Depuis trois ans, l’établissement a d’ailleurs engagé une transformation plus large, réorganisant les plannings pour créer des temps de pause collectifs, supprimant le poste de gouvernante pour renforcer les équipes sur le terrain, et redéfinissant les fiches de poste. Les professionnels gagnent ainsi en autonomie, en cohésion et en confort de travail. « Une salle de pause ne suffit pas à recruter les soignants, mais elle peut donner envie de rester. Et surtout, elle véhicule un message essentiel : ici, on prend soin de ceux qui prennent soin des autres », conclut le directeur.
> Article paru dans Ehpadia #40, édition de juin 2025, à lire ici